Des fois, Tante Clara ne suffit pas
Chers amis lecteurs, ou plutôt chères amies lectrices (ATTENTION : ceci est un avertissement subtil visant à faire comprendre à tous les visiteurs mâles de ce truculent site que s’ils ne veulent pas vomir leur happy meal dans la face de leur écran pour cause de a) allergie foudroyante à la pouffitude stade terminal b) intolérance sévère à profonde concernant le mot tabou sho**ing, ils feraient mieux de faire glisser leur souris vers des sujets plus rafraîchissants, comme par exemple le concours de l’enfant chauve-souris), il est temps pour moi de vous parler d’un sujet qui me tient fortement à cœur.
Bravant les interdits de cette société normative, me riant des conventions stupides, m’élevant contre l’empire de la mono-size diamétrale, je voudrais vous narrer ma tragico-épico-rocambolesque épopée de la Botte.
Oui, il y a quelques semaines déjà, formatée par les pubs montrant des femmes sexy et barbaragouldesques arborant des jambes parfaitement moulées dans une paire de bottes seyantes aux couleurs cuivrées, j’ai eu le malheur de me dire : et pourquoi pas moi ? Me laissant dès lors aller à des songes aussi incongrus qu’impossibles, je me visualisais, les cheveux au vent, déambulant d’un pas affirmé dans les rues bruxelloises, jetant des regards aguicheurs à tous les hommes médusés qui se seraient retournés sur mon passage en se disant « mais qui est donc cette femme à la démarche si sauvage et sensuelle ? ». J’eus alors la volonté malheureusement tenace de m’atteler à la recherche de la Botte Promise. Je m’étais alors dit naïvement « pff ça va être un jeu d’enfant. Ils ne vendent que ça maintenant ». Ingénue que j’étais ! Ne me rendais-je pas compte du fossé qui me séparait d’avec les Femmes Adaptées Au Monde De La Mode? J’essayai une première boutique. Quelques bottes de bon aloi me parurent coller à mes songes inavoués. Des bottes simples, classes, mais avec quelques petits lacets/ceinturettes/coutures de fort bonne discrétion. Des talons non vulgaires. Bref, le kiff grave.
J’essayai donc. Horreur. Stupéfaction. Mort du Moi Idéalisé : aucune de ces bottes ne m’allait. Puis la douloureuse prise de conscience s’installa pernicieusement…Je contemplais mes mollets, désabusée, me sentant dupée, flouée. Mon mollet était aussi épais qu’une patte de poussin anémique. Mon mollet, c’était la batte de baseball de Chicken Little. Mon mollet, en définitive, nageait comme Nessie dans le lac de la botte.
Gardant encore la flamme si humaine de l’espoir, je me dis alors : « ceci n’est peut-être qu’un terrible concours de circonstances. Allons ailleurs ! »
Hélas, chères lectrices, cent fois hélas. Comme vous avez dû déjà le deviner, aucun de mes essayages ne s’avéra fructueux.
Dépitée, épuisée, irritée je rentrai chez moi.
Cette quête n’a toujours pas abouti. Alors s’il-vous-plaît, si vous avez le même problème, ou si vous connaissez la solution (marques adaptées à mon handicap, adresses à Paris/Bruxelles…) je vous en conjure, au nom de toutes les Lindsay Lohan du monde, aidez-moi !
Bravant les interdits de cette société normative, me riant des conventions stupides, m’élevant contre l’empire de la mono-size diamétrale, je voudrais vous narrer ma tragico-épico-rocambolesque épopée de la Botte.
Oui, il y a quelques semaines déjà, formatée par les pubs montrant des femmes sexy et barbaragouldesques arborant des jambes parfaitement moulées dans une paire de bottes seyantes aux couleurs cuivrées, j’ai eu le malheur de me dire : et pourquoi pas moi ? Me laissant dès lors aller à des songes aussi incongrus qu’impossibles, je me visualisais, les cheveux au vent, déambulant d’un pas affirmé dans les rues bruxelloises, jetant des regards aguicheurs à tous les hommes médusés qui se seraient retournés sur mon passage en se disant « mais qui est donc cette femme à la démarche si sauvage et sensuelle ? ». J’eus alors la volonté malheureusement tenace de m’atteler à la recherche de la Botte Promise. Je m’étais alors dit naïvement « pff ça va être un jeu d’enfant. Ils ne vendent que ça maintenant ». Ingénue que j’étais ! Ne me rendais-je pas compte du fossé qui me séparait d’avec les Femmes Adaptées Au Monde De La Mode? J’essayai une première boutique. Quelques bottes de bon aloi me parurent coller à mes songes inavoués. Des bottes simples, classes, mais avec quelques petits lacets/ceinturettes/coutures de fort bonne discrétion. Des talons non vulgaires. Bref, le kiff grave.
J’essayai donc. Horreur. Stupéfaction. Mort du Moi Idéalisé : aucune de ces bottes ne m’allait. Puis la douloureuse prise de conscience s’installa pernicieusement…Je contemplais mes mollets, désabusée, me sentant dupée, flouée. Mon mollet était aussi épais qu’une patte de poussin anémique. Mon mollet, c’était la batte de baseball de Chicken Little. Mon mollet, en définitive, nageait comme Nessie dans le lac de la botte.
Gardant encore la flamme si humaine de l’espoir, je me dis alors : « ceci n’est peut-être qu’un terrible concours de circonstances. Allons ailleurs ! »
Hélas, chères lectrices, cent fois hélas. Comme vous avez dû déjà le deviner, aucun de mes essayages ne s’avéra fructueux.
Dépitée, épuisée, irritée je rentrai chez moi.
Cette quête n’a toujours pas abouti. Alors s’il-vous-plaît, si vous avez le même problème, ou si vous connaissez la solution (marques adaptées à mon handicap, adresses à Paris/Bruxelles…) je vous en conjure, au nom de toutes les Lindsay Lohan du monde, aidez-moi !